maison de pierre bravant le temps maison ouverte à tous les vents maison-amer guidant doucement Les bateaux fous loin des brisants.
Articles les plus récents
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Maisons
17 février 2006, par Madek -
Ce n’était qu’un jeu
15 mai 2005, par MadekCe n’était qu’un jeu, tu le disais toi-même, un peu un baptème, se croire courageux. un monde fabuleux, des plaisirs intenses sensations planantes, le mirage du "rêve bleu" se croire un demi-dieu, et serrer un foulard, mais pas colin-maillard, beaucoup plus dangereux. Il a suffit qu’une fois le noeud se resserre ... tes yeux se fermèrent pour la dernière fois.
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Fouilleurs de greve
15 mai 2005, par MadekEcoutez les gens de mer, Hommes au long cours, et hommes d’estuaire Admirez la ronde fière La passion des bassiers Quand la mer n’est plus là Quand la grêve s’allonge Ils marchent sur l’estran A la main leur panier. Coques et couteaux S’entassent en cadence Palourdes les rejoignent Et pèse le panier Ce n’est point la faim Le besoin qui les mène, Mais le plaisir de cuellir, Le plaisir de gratter. Pour suivre le jusant, Ramener sa godaille, Partout sur l’estran Des corps sont pliés (…)
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Panier de crabes
4 mai 2005, par MadekIls sont venus par la marée Pour se montrer avec confiance Ils sont venus comme attirés par le pouvoir, par la puissance. Ils sont venus nous expliquer Qu’ils sont plus beaux, qu’ils sont plus forts Qu’il nous faut les écouter Entre leurs mains est notre sort. Ils sont venus dans le panier Pour faire un sort à l’inconsciente. ils sont venus pour pérorer Pour étaler leur suffisance. Ils sont venus chercher pitance Chercher leurs sièges de députés Ils sont venus pour faire bombance avoir (…)
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A Maistre François des loges
12 avril 2005, par MadekA Maistre François des loges. Qui du peuple fit l’éloge Plume vive et trait alerte Il croquait en quelques mots La vie, la rue, le mal-être Dans ses ballades à demi-mots Il fut Francoys dont il lui poisse Né de Paris emprès Pontoise Et par ces mots à lui empruntés Voudrais ainsi rendre hommage A celui dont Moncorgé fut le nom. Il pris pour plume Francois Villon